Actions 2015

Point fort de l'année : ouverture du centre artisanal de la coopérative de la maison des femmes d'Agadez

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Le centre artisanal

Le centre artisanal

Réalisé entièrement en terre, « sans bois », il comporte une grande pièce équipée de machines, mannequins etc…pour les couturières, une pièce pour les brodeuses, une autre pour les maroquinières, une dernière pour les tisserandes, équipée elle aussi de 2 métiers à tisser et enfin une boutique « exposition-vente » qui permettra aux femmes de proposer leurs réalisations toute l’année, d’abord à la population locale, mais aussi aux visiteurs de passage, soit invités par des officiels, soit venus d’autres pays de la sous-région pour des formations, ce qui est assez fréquent.
Après de nombreuses réunions qui ont permis d’aborder les modalités de fonctionnement de ces nouveaux locaux , de mettre en place une convention de partenariat avec l’association, les femmes ont pris possession des clefs, discutant entre elles du coût de l’adhésion à la coopérative, de leur projet de se cotiser pour employer un gardien des locaux la nuit, de se brancher au reseau électrique mis en place l’an dernier afin de commencer à travailler sur des machines à coudre électriques plus performantes pour les broderies, les finitions, etc….

 

 

 

 

Echanges interculturels

En partenariat avec la MFR de Sainte-Bazeille

Des jeunes de seconde SAPAT entrent en relation avec des jeunes filles proches de notre Maison.

Cette année nous avons eu le grand plaisir d’accueillir Arlette, membre des « Enfants de l’Aïr » (http://www.enfants-air.com) et qui, à ce titre, avait déjà mené plusieurs actions dans la région.
Proche de notre projet depuis 2004 elle a décidé cette année d’y participer par sa présence.
Et quelle présence !!! Drôle, toujours positive et optimiste, elle a embelli notre séjour et permis de dépasser quelques moments de doutes en les transformant en grosses rigolades.

Elle était chargée de gérer la mise en relation des jeunes filles de la MFR de Sainte Bazeilles avec un groupe de jeunes filles collégiennes d’Agadez de la même tranche d’âge approximativement.
Chaque après-midi (Horaires continus dans les collèges au Niger, les élèves sont libres vers 15heures) elle a reçu un groupe de 5 à 7 jeunes filles toutes en classe de 4ème t que nous connaissons depuis le CM2 grâce au fameux concours de dictée.
Lauraline, l’enseignante de la MFR à l’origine de ce projet, l’avait déjà bien préparé avant notre départ avec ses filles ; Christelle et Arlette avait déjà pris contact avec elle et en avaient tracé les grandes lignes.
Les jeunes filles de Sainte Bazeilles avaient écrit une grande lettre parlant de leur vie, de leur école, accompagnée de photos et de petits cadeaux (bracelets faits main, petit cœurs etc… bref, tout ce qui plait aux filles du monde entier…).et Arlette, tout en prévoyant chaque jour une leçon de Français autour d’un mot, d’un thème etc…a fait le lien entre réalité d’ici et celle de la bas.
Après une petite séance d’initiation (cadrage, réglage, intérêt documentaire du sujet etc…) un appareil photo numérique a été prêté à chaque jeune fille pour qu’elle réalise, chez elle, un petit reportage de sa vie de tous les jours.
Nous avons été étonnées de la qualité et de la pertinence des sujets photographiés, bien sûr, la famille (et l’une d’entre elle, 17 ans, n’a pas hésité à photographier son fils né alors qu’elle était en CM2) , l’habitat (la tente traditionnelle) les activités quotidiennes :cuisine, vaisselle, repas pris en commun – évidemment, assis par terre, groupés autour du plat, hommes d’un côté, femmes et enfants de l’autre –mais aussi grand-mère travaillant le cuir, grand père travaillant les bijoux, séance de sport à l’école, mon lit, mes copines , etc…)
Arlette leur a donné aussi la possibilité de dessiner, ce qui est toujours émouvant quand on sait que ces enfants n’ont quasiment jamais accès à la couleur, et des rêves de fleurs, de maisons en dur, de paysages, ont éclot sur le papier….
Elles ont voulu également faire des cadeaux à leur peut être futures correspondantes, des petits bracelets de perles, des pochettes en cuir et une belle lettre parlant d’elles et de leur quotidien.
Le tout accompagné de leurs photos et contact téléphonique.
Nous attendons avec impatience la restitution de cette action à la MFR de Sainte Bazeilles ce mois de Janvier.

Reportage de Ghaïchita, élève de 4e, sur sa vie quotidienne : elle nous présente sa maison, son grand-père bijoutier, sa grand-mère maroquinière. En rentrant de l'école cette jeune fille, tous les jours, pile le mil pour le repas du soir, fait la cuisine, la vaisselle et enfin ses devoirs sur ses genoux à la lueur d'une lampe de poche.

Cette réalité a bien fait réfléchir les jeunes de la MFR.

 

   

 

Le Lundi 18 Janvier nous nous sommes rendues Arlette et moi dans la classe et avons été agréablement surprises de l accueil des jeunes qui s'étaient informés sur les réalités du Niger et qui ont suivi avec beaucoup d' attention le diaporama que nous leur avions concocté et ont été sensibles aux cadeaux, photos et dessins que leur avaient confectionné les filles de notre quartier.

Des idées ont alors été émises sur la suite à donner pour garder le contact et aider le projet de toujours plus d'études donc d'autonomie pour les filles et les femmes d'Agadez

 

Lettre de la monitrice de la MFR

 

Les formations

 

 

 

 

 Evelyne nous a fait le plaisir de nous accompagner cette année encore.

Véritable Mac Gyver, elle s’est surtout attachée à revoir entièrement le parc de nos machines à coudre que nous avons données aux couturières dans leurs nouveaux locaux.

Elle a aussi assuré une initiation à la couture machine pour les brodeuses qui seront ainsi plus autonomes pour la réalisation de leurs pochettes, sacs etc… qu’elles cousaient jusqu’à présent à la main ou devaient se payer les services d’un tailleur pour certaines finitions délicates.

Enfin, elle a assuré l’organisation et le suivi de l’atelier « Tricot-crochet », le seul qui ait eu lieu cette année.

Mademoiselle Abou Antika, que nous avons parrainée 3 ans pour une formation à la caisse de sécurité Sociale d’Agadez, a terminé son cursus avec une mention TRES BIEN

Nous lui avons donc confié la formation tricot/crochet et l'avons rémunérée ce qui lui a permis d'acheter sa première machine à coudre.

  

  

Le concours de dictée

a pu être organisé cette année pour le plus grand plaisir des jeunes filles et de leurs enseignantes, une première sélection a eu lieu dans l’enceinte de l’école pour environ 45 élèves du CM2, et les 10 jeunes filles ayant réalisé les meilleures copies sont venues dans nos locaux pour la deuxième épreuve.
Evelyne et moi-même étions aux manettes et c’était bien sympathique.


Il faut avouer que le niveau a beaucoup baissé, et c’était assez désolant de corriger de telles copies… mais…nous avons quand même récompensé les 3 meilleures élèves et elles ont reçu les dictionnaires et les livres que nous leur avions préparés.

 

 

 

 

     

    

Formation maroquinières en augmentation de compétences au CMAN de Niamey

Nous avons donné leur chance a mesdames Azzara Ahmed et Lalla Daoud, nos meilleures maroquinières, en les inscrivant à une formation en augmentation de capacités au Centre des Métiers du Cuir et d’Art du Niger

Elles y ont passé 1 mois et y ont appris à traiter les peaux afin de les rendre plus souples et faire disparaitre cette odeur qui nuit parfois aux ventes ici, à les teinter de façon traditionnelle en fixant les couleurs, et enfin elles sont passées à l’atelier maroquinerie ou elles ont confectionné des pochettes, des porte- monnaie etc…bien plus modernes que ce qu’elles faisaient jusqu’à présent.
Elles étaient très fières de montrer leurs œuvres d’abord à leurs collègues de la coopérative et surtout aux nombreux visiteurs lors de l’inauguration du centre.

 

 

 

    

 

 

 

Les parrainages

Nous avons assisté à un étrange phénomène : les femmes venaient nous voir non pas pour acquérir des petits savoirs générateurs de revenus comme les autres années mais pour des formations DIPLOMANTES et certaines même pour reprendre l’école.
Nous avons aussi eu des hommes qui nous ont amené leurs femmes dans l’espoir que nous pourrions leur trouver une école, une formation, à la hauteur de leur niveau scolaire quand… on les a mariées…

Le volet PARRAINAGES a donc été très riche.

Les gagnantes

Zeinabou, au centre de la photo, est maintenant institutrice, nommée à Tchirozérine cette année. Elle gagne un salaire mensuel bien apprécié par sa famille.

Rabi, à gauche, est un agent de santé, doublée d'une informaticienne, et a trouvé du travail à Zinder, et son mari a été muté.

Rahila, à droite, est maintenant une couturière accomplie au sein de la coopérative.

 

 

 


Rachida Ibrahim (à gauche), qui nous avait tant bluffées l’an dernier, a obtenu haut la main son diplôme de secrétariat bureautique et s’est inscrite à une 3ème année qui devrait lui permettre d’obtenir un bac professionnel !!! Elle ne doute de rien….
Rabi Rabé (au milieu) a obtenu son BEPC et a été « orientée » à l’école normale, donc prise en charge par l’état pour ses 2 années de formation avant de devenir enseignante.

Abou Antika (à droite) , comme dit plus haut, a obtenu son diplôme avec mention et gagné la somme nécessaire à l’achat de sa machine à coudre, début d’une activité professionnelle rémunératrice.

 

Les espoirs


Ecole Normale :

Ramatoulaye est entrée en 2ème et dernière année d’école normale tout en s’occupant de sa fille et en aidant sa maman au restaurant
Halimatou, jeune femme divorcée sans enfants, est venue nous voir avec un bulletin qui affichait d’excellents résultats ( 16,5 de moyenne, major de sa promo) mais….plus personne pour payer les frais de sa 2ème année de scolarité, elle risquait l’exclusion.
Nous lui avons donné donc les moyens de terminer ses études.
Encore 3 futures enseignantes à notre actif donc…


CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE

Salamatou Gueye (à gauche) est sortie major de sa promo et entame sa 2ème et dernière année de secrétariat informatique, le parcours de cette jeune femme handicapée, mère de 2 enfants, aura été tortueux et semé d’embuches mais elle force le respect par son courage et sa détermination.

Rabhi El hadji, elle aussi mère de 2 enfants et Zeinabou Alhassane entrent en 2ème année de comptabilité informatique avec des résultats corrects
Mariama Ibrahim est entrée en première année
Pour ces 3 jeunes femmes qui ont le niveau BEPC sans avoir obtenu le diplôme, l’obtention de leur BEP leur donnera une équivalence au niveau de seconde qui pourra être utilisé pour d’autres études éventuellement, sauf dans les métiers de la santé ou les équivalences ne sont plus acceptées.
Nadia Lawalli et Rabi Alayane ont respectivement les niveaux de 5ème et 4ème et ont été inscrites (avec l’accord de leur mari….) en formation « opérateur saisie informatique » Elles sont toutes les deux mères de famille et ne sont plus allées à l’école depuis de nombreuses années
Mais cette possibilité d’avoir un diplôme leur donne tant d’espoirs d’une « autre vie »….Bonne chance à elles

CENTRE DE FORMATION PROFESSIONNELLE AUX METIERS DE SANTE

Aghaïcha Ibrahim Sidi (avec sa maman et toute sa famille) entre avec d’excellentes notes en 3ème et dernière année d’Agent de Santé de Base, peut être une future Infirmière Diplômée d’Etat ???

 

 

 

Formations dispensées par la Caisse de sécurité Sociale

Elles s’adressent surtout aux personnes n’ayant jamais été scolarisées


Aichatou EGE, entre en 3eme et dernière année, elle avait abandonné l’an dernier pour cause de mariage et maternité, mais tient à obtenir son diplôme et ses enseignantes sont consentantes car elle est sérieuse.
Fatima Souleymane, Hadiza Sale, Mariama Oumarou, Aïcha Mamane, passent en 2ème année
Zahra Alitenine, Zeinabou Salah, Rahamou Alayane ont été inscrites en 1ère année.

 

 

 

ETUDES SECONDAIRES :

Halima poursuit sa route… nous la suivons depuis la 6ème… elle entre cette année en 3ème avec une moyenne assez faible il est vrai…elle a promis de « mettre le paquet » cette année…
Salima a échoué au BEPC, une 2ème chance lui a été donnée, avec l’accord de sa maman
Dijé a elle aussi échoué au BEPC et… a été mariée cet été…nous ne l’avons pas revue…
Fatimata, Zeinabou, Balki se présentent elles aussi au BEPC cette année, nous pensons important de soutenir les filles qui le désirent pour des années aboutissant à des diplômes chaque fois que possible car c’est une marche décisive pour des formations de bon niveau si elles le désirent ensuite
Ce sont donc 5 de nos jeunes filles qui présenteront le BEPC en 2016, bonne chance à elles !!!


Azzara, Fatimata ont été inscrites en classe de 4ème, Mariama, en 6ème… la route est encore longue pour elles….

Ce qui nous tient et nous conforte dans ces soutiens scolaires, c’est que, même si elles ne terminent pas leur cursus et n’obtiennent finalement pas de diplômes, des études publiées par l’OMS exposent que, quand leur maman a au moins un niveau 5ème, la mortalité des enfants diminue de 50%... Rien que pour cela…nous continuerons de soutenir les jeunes filles qui le désireront dans des études secondaires. 
Toutes les études de planification familiales nous prouvent aussi que, même si la contraception est abordable, ce n’est pas elle qui fait baisser la natalité (qui est parmi les plus forte au monde au Niger…la population est passée de 4 Millions d’habitants en 1970 à 16 millions actuellement) et nous voyons bien au quotidien la résistance à cette contraception :
Pour les femmes, elles veulent prouver à leur mari qu’elles sont encore « femmes » face à la menace ou à la présence d’une ou plusieurs coépouses,
Pour les hommes, c’est l’angoisse de l’avenir et de la vieillesse qui les hantent : en effet, pas de pension ni de maison de retraite au Niger, et la personne âgée qui n’a pas d’enfant est souvent dans une grande misère.
Et quand 10 enfants naissent, il n’est pas rare que 4 maximum atteignent l’âge adulte….
En 1970 : mortalité infantile : 278/1000, en 2012 :128/1000
Les filles vont à l’école autant que les garçons même si elles ne sont pas 10% à faire des études supérieures….
Petit à petit, avec l’augmentation de l’accès à l’eau potable, aux soins etc….il y a fort à parier que la mortalité infantile diminuant, le besoin sera moins criant de faire beaucoup d’enfants.
Il s’agit maintenant d’avoir les moyens de soigner et d’éduquer les enfants que l’on a.
C’est ce que je pense avoir compris cette année, dans ces demandes de mères de famille, accompagnées de leur mari, de reprendre des études afin de participer aux frais de l’éducation des enfants.

Fête d'inauguration du centre artisanal

Pour terminer ce séjour dans la joie, nous avons offert aux habitants du quartier une belle fête d’inauguration du centre artisanal.
Les caisses étaient vides et chacun y a mis du sien !!!
Nous avons pu louer une sono complète pour 8000f (12€) les 24heures pour le plus grand plaisir des jeunes (qui ont joué les prolongations avec leurs copains tard dans la nuit…)
Les artisanes ont joué le jeu en travaillant devant les visiteurs toute la matinée, la boutique était pleine de leurs œuvres, certaines se sont vendues.
Un couscous a été proposé à midi pour 1000F (1,5€) aux amis et visiteurs qui le désiraient, sandwichs et riz étaient aussi au menu, plus de trente personnes ont partagé ce repas, en bonne commerçante Salamatou a proposé des suppléments de café, thé, gâteaux, bissap…Elle était très contente de son chiffre d’affaire ce jour-là !!!
Dans l’après-midi le public est arrivé nombreux, hommes, femmes, enfants, attirés par la musique, la cour était comble.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un groupe de gamins du quartier était venu nous montrer ses talents de « break-danceurs », nous avons eu droit à plusieurs représentations préalables dans la semaine et leur avons proposé de se produire le jour de l’inauguration, ils étaient extrêmement fiers et ont été bien appréciés du public

 

 

 

 

 

 

 

 

Le clou du spectacle a été notre « Ibrahim, l’humoriste d’Agadez » qui a offert spontanément son talent, il a comme toujours fait rire l’assemblée avec des thèmes parlant de la vie quotidienne et qui portent toujours un message de citoyenneté, de justice, il se moque des vieux qui marient des gamines, il met à l’honneur les filles et les femmes qui font des études etc…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, un orchestre de musique touareg a proposé ses services pour le quart du prix habituel, ils ont apporté leurs instruments, le matériel de sono, et étaient 5 en scène.
Ils ont mis une ambiance de qualité, les femmes et les enfants se sont levés nombreux pour danser et bien sûr nous nous sommes joint à eux.
A la nuit tombée, la cour s’est progressivement vidée et dans la semaine qui a suivi les gens se sont succédé pour dire comme la journée avait été bonne.
Il était temps pour nous aussi de tirer notre révérence…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et maintenant ???
Nous gardons nos objectifs, plus réalistes que jamais :
Dans leurs nouveaux locaux, les artisanes de la coopérative travailleront régulièrement, vendront leur production, et assureront une fois par an des initiations à leur art pour des groupes de femmes et filles du quartier, comme nous l’avons toujours fait.
En attendant que ce lieu devienne un centre de formation officiel reconnu par l’Etat, j’ai déjà pris des contacts avec les responsables de la formation à Agadez qui sont intéressés par le projet.
Nous prévoyons aussi d’installer un hangar pour Oumma notre teinturière et d’autres qui auraient cette compétence, pourquoi pas de la place pour des femmes fabriquant du savon, des parfums, nous allons faire de ce lieu le rendez-vous des femmes et de leur savoir-faire….
Le restaurant pourra louer ses beaux locaux pour des formations, des conférences, une école nationale d’hôtellerie a ouvert ses portes à Agadez, formant à tous les métiers , serveur, cuisine, pâtisserie, gestion, etc…et il n’est pas impossible que nous puissions servir de terrain de stage, puis d’embaucher du personnel qualifié qui donnera un meilleur standing à notre restaurant.
Dès que nous en aurons les moyens et les compétences nous placerons sur le terrain du restaurant un local « espace bureautique informatique » qui devrait être un bel outil pour les nombreuses jeunes femmes ayant obtenu des diplômes en informatique, des écoles de haut niveau et même une université ouvrant leurs portes à Agadez, il va y avoir des mémoires, des thèses etc… à saisir, imprimer, relier etc…
Les ordinateurs, les Iphones et connections internet se démocratisent également et la possibilité de se connecter en WIFI dans le restaurant devrait attirer du monde…


Nos locaux actuels pourront être entièrement réservés à l’éducation, l’alphabétisation, la culture…..
Alors….nous aurons atteint notre but, donner aux femmes les outils de leur autonomie, aux enfants un lieu de rencontre et d’études, à toutes un lieu de développement humain, de promotion personnelle et professionnelle.
Bien sûr, c’est un but… Merci de le poursuivre cette année encore avec nous.